Rouge,
Voilà que l’été arrive et je te vois pâlir.
A la vue de ma robe claire, animale,
Tu ne frémis plus.
Ton trouble aux reflets si délicats
Se mue jour après jour en touches de nervosité.
Tes lèvres charnues,
Suaves autrefois,
Suintent l’acidité.
Le bouquet souple et épanoui, étoffé,
Est piqué au vif,
Fumé.
Voilà que notre été est arrivé
Et que tu t’en vas pâlir,
Blanc coquelicot.
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